Vu sur le bulletin de la Cour de cassation :
A l’occasion d’un avis rendu le 9 janvier, la Cour a précisé qu’il
résulte de deux arrêts de la deuxième chambre civile du 16 décembre
2016 (pourvois n° 15-26.083 et n° 15-27.917) que “lorsque le
conseiller de la mise en état, au terme des échanges de conclusions
prévus par les articles 908 à 910 du code de procédure civile, n’a, en
application de l’article 912 du même code, ni fixé les dates de clôture
de l’instruction et des plaidoiries ni établi un calendrier des
échanges, les parties [...] doivent accomplir des diligences pour faire avancer l’affaire ou obtenir une fixation de la date des débats” et qu’“à
défaut, le constat de la péremption de l’instance, qui tire les
conséquences de l’absence de diligences des parties pendant deux années
en vue de voir aboutir le jugement de l’affaire et qui poursuit un but
légitime de bonne administration de la justice et de sécurité
juridique afin que cette instance s’achève dans un délai raisonnable,
ne porte pas une atteinte disproportionnée au droit à un procès
équitable”.
NDLR : Dorénavant, la péremption pourra âtre constatée d'office, aux termes du décret du 6 mai dernier...
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jeudi 1 juin 2017
La Cour de cassation et la péremption...
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