Actualité législative 2016 de l’assurance construction (suite)
Loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dite Sapin 2
Le projet de loi relatif à la
transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie
économique, dit Sapin 2, a été adopté le 8 novembre 2016. Sa publication
interviendra après avis du Conseil constitutionnel.
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Mission défaillance du FGAO - Article 149
(ex. 50):
« Dans les conditions
prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à
prendre par ordonnance, dans un délai de douze mois à compter de la
promulgation de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi et
modifiant les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre IV du code des
assurances relatives au Fonds de garantie des assurances obligatoires, à
l’effet de :
1° Limiter le champ
de la mission du fonds de garantie définie à la section 6 du même chapitre
Ier à la protection des personnes assurées, souscriptrices, adhérentes ou
bénéficiaires de prestations de contrats d’assurance dont la souscription est
rendue obligatoire par les articles L. 211-1 et L. 242-1 du même code ;
2° Préciser les
modalités d’intervention du fonds de garantie en cas de défaillance d’une
entreprise proposant des contrats d’assurance dont la souscription est rendue
obligatoire par les mêmes articles L. 211-1 et L. 242-1 et opérant en France
sous le régime du libre établissement ou de la libre prestation de services ;
3° Supprimer la
contribution des entreprises d’assurance, prévue au 3° de l’article L. 421-4-1
dudit code, au titre du financement de la mission définie à l’article L. 421-9
du même code ;
4° Rationaliser les
modalités de financement de la mission « défaillance » du fonds de garantie
5° Préciser les modalités
d’indemnisation des personnes victimes d’un dommage en dehors du cadre de leurs
activités professionnelles, bénéficiaires d’une garantie de contrats
d’assurance dont la souscription est rendue obligatoire par l’article L. 251-1
du même code et qui sont fournis par une entreprise d’assurance défaillante.
Un projet de loi de
ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à
compter de la publication de l’ordonnance. »
Bibliographie :
J. Roussel, Il faut sauver la mission défaillance du fonds
de garantie !, RGDA2016.295
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Statut du Bureau Central de Tarification :
Pour rappel, nouvelle procédure
du BCT :
R250-1 c. ass. (décret n°2015-518
du 11 mai 2015) :
« Le président et
les membres du Bureau central de tarification institué par les articles L.
125-6, L. 212-1, L. 215-1, L. 215-2, L. 220-5, L. 243-4 et L. 252-1 ainsi que
leurs suppléants, sont nommés pour une période de trois ans renouvelable, par
arrêté du ministre chargé de l'économie, sous réserve des dispositions de la dernière
phrase des 4° et 5° du quatrième alinéa du présent article.
[…]
Le Bureau central de
tarification est assisté par des rapporteurs, chargés de l'instruction des
dossiers, saisis en tant que de besoin par le président et choisis sur une
liste établie par arrêté du ministre chargé de l'économie, après avis du
président du Bureau central de tarification. Lors des séances, les rapporteurs
présentent leur rapport et répondent aux questions des membres mais ne
participent pas aux délibérations du Bureau central de tarification ».
L’article 29 liste les autorités
administratives indépendantes dont les membres devront faire une déclaration de
situation patrimoniale et une déclaration d’intérêts à la Haute Autorité pour
la transparence de la vie publique :
« l’Agence française de lutte contre le
dopage, l’Autorité de la concurrence, l’Autorité de contrôle des nuisances
aéroportuaires, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, l’Autorité
de régulation de la distribution de la presse, l’Autorité des marchés
financiers, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières,
l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes,
l’Autorité de régulation des jeux en ligne, l’Autorité de sûreté nucléaire, le
Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la
santé, la Commission nationale d’aménagement cinématographique, la Commission
nationale d’aménagement commercial, la Commission nationale des comptes de
campagne et des financements politiques, la Commission nationale consultative
des droits de l’homme, la Commission nationale de contrôle des techniques de
renseignement, la Commission nationale du débat public, la Commission nationale
de l’informatique et des libertés, la Commission consultative du secret de la
défense nationale, le Comité d’indemnisation des victimes des essais
nucléaires, la Commission d’accès aux documents administratifs, la Commission
des participations et des transferts, la Commission de régulation de l’énergie,
le Conseil supérieur de l’audiovisuel, le Contrôleur général des lieux de
privation de liberté, le Défenseur des droits, la Haute Autorité pour la
diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, la Haute
Autorité de santé, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique,
le Haut Conseil du commissariat aux comptes, le Haut Conseil de l’évaluation de
la recherche et de l’enseignement supérieur, le Médiateur national de l’énergie
»
Le BCT n’est pas cité donc les
membres ne seront plus soumis à ces déclarations.
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